Cet acronyme canin énigmatique renvoit à plusieurs significations :
- celle du site officiel du WWOOF dans le monde (www.wwoof.org) , est « World Wide Opportunities on Organic Farms »
- le seconde, celle du site officiel du WWOOF en Australie (http://www.wwoof.com.au/), est « Willing Workers On Organic Farms »
- enfin, la signification « Working Week-ends on Organic Farms »
Tentons d’y voir plus clair.
En fait, tout a commencé en 1971 quand Sue Coppard, une citadine londonienne, a éprouvé le besoin d’aller à la campagne. Elle a donc organisé un week end à la campagne avec quatre compagnons, dans une ferme biologique. Ce fut un succès, et elle organisa d’autres week ends de ce genre. Le nom de cette activité fut naturellement « Working Week-ends on Organic Farms ».
Le principe se développe, et très vite l’activité ne se réduit pas à des week ends et s’étend à des périodes plus longues, le nom devient ainsi obsolète. Il devient « Willing Workers On Organic Farms ».
En 2000 une conférence internationale du WWOOF est tenue, réunissant 15 pays. Afin d’illustrer la dimension dorénavant internationale de cette activité, la conférence aboutit à une évolution du nom qui devient alors « World Wide Opportunities on Organic Farms ». Certains membres, comme l’Australie, souhaitent cependant maintenir l’ancienne appellation.
Le principe est le suivant : des agriculteurs biologiques, ou en phase de conversion, ont besoin de main d’œuvre. Appelons ces agriculteurs les hôtes, et la main d’œuvre les wwoofers. Les wwoofers travaillent pour les hôtes, en échange du gîte et du couvert. Le travail n’étant pas rémunéré, les journées de travail ne sont pas aussi contraignantes que dans un milieu professionnel rémunéré. Mais c’est surtout la notion de partage qui nous motive. Car les hôtes sont prêts (en théorie, nous verrons dans la pratique…) à prendre du temps pour partager leur savoir, agricole en général, et concernant l’agriculture biologique en particulier. Et nous partagerons les repas, et donc la vie familiale avec les hôtes.
Quelques précisions pratiques. Les wwoofers doivent acheter un annuaire des hôtes du pays en question, cette démarche se fait très facilement par internet. Cet annuaire contient une description de chaque hôte, de type « petites annonces », avec une brève description du lieu, du travail attendu, de l’ambiance, du type de repas et de logement. Les hôtes sont pléthoriques, le choix est donc vaste ce qui est loin de nous déplaire ! Il n’y a pas de contrat, le principe est la confiance en la relation humaine. Si par malchance nous tombons sur des hôtes qui nous déplaisent, il est donc normal et accepté de quitter le lieu en question sans que cela ne soit ressenti comme un affront ou une « rupture de contrat ».
Dernière précision, cet article est rédigé bien avant notre départ, il est donc extrêmement théorique. Il sera intéressant d’apporter un éclairage pratique à notre propos, mais positive ou négative, la pratique sera quoi qu’il arrive une expérience, constructive j’en suis convaincu.
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